L'âge de l'entraînement

L’âge de l’entraînement

6 mars 2023 / Article maison

Nous avons noté un afflux plus important de membres qui prennent les choses en main en arrivant à la mi-temps de la vie. Le terme midlifer est utilisé en Anglais. Cette classification récupère principalement la génération X et les plus vieux des millénariaux. En gros, on parle des 40 à 60 ans, mais le tout varie selon les interlocuteurs.

Au Studio, bien que la plage d’âge soit plus étendue, on note des aspirations communes. La recherche d’un certain équilibre et de contrôle. La période est propice à un questionnement côté carrière et finances. La volonté de vivre de nouvelles expériences, au travail, pendant les vacances ou via les rencontres, est au programme. La famille est pour plusieurs un fort ancrage. Temps et énergie doivent être disponibles de ce côté. En résumé, prendre soin de soi et des siens devient central et l’entraînement s’inscrit parfaitement dans cet état d’esprit.

Ce qui se passe au fil du temps

Entre 15 et 30 ans, le corps humain peut atteindre, avec entraînement, son niveau de performance le plus élevé. On constate chez les sportifs de haut niveau, tout particulièrement dans les sports qui demandent de l’explosivité, que la jeunesse est reine.

À partir de 30 ans, force est de constater que le corps change peu à peu. Les os commencent à perdre en densité. Il y a une perte en masse musculaire qui se traduit par une réduction de la force globale du corps. La souplesse des articulations et des ligaments diminue. L’amplitude de mouvements est moindre et certains gestes se compliquent.

En réagissant, il n’est certainement pas trop tard pour avoir un impact sur sa condition physique et à minima ralentir les plans de mère Nature, et ce peu importe l’âge.

Il faut naturellement prendre conscience de ses limites pour éviter les blessures, mais attention, prendre conscience ne veut pas dire abdiquer ! En remplaçant la témérité par la sagesse et l’expérience, on peut souvent se surprendre et être plus en forme que jamais.

LE BON PLAN

Il faut commencer par vous. Il faut être prêt à suivre son rythme et non pas celui du voisin. Il faut choisir un environnement bienveillant et une activité qui vous convient. Il faut reconnaître ses limites, mais il ne faut pas pour autant se freiner dans ses choix.

Des membres de tous âges optent pour l’entraînement athlétique, la boxe ou le yoga au Studio et y trouvent leur compte. Il profite de ce type d’entraînement pour s’attaquer directement aux principaux enjeux mentionnés précédemment (masse musculaire et mobilité).

L’entraînement personnel est une option intéressante pour une grande proportion de nos membres qui viennent chercher un encadrement ponctuel ou continu. En ayant accès à une méthodologie qui mise sur une solide évaluation de vos capacités, en misant sur une écoute attentive de vos préférences, de vos besoins et objectifs, il est possible de monter un plan d’entraînement détaillé et adapté. S’entraîner est une forme d’investissement. Profiter de l’expertise d’un entraîneur est aussi payant que de profiter de celle d’un conseiller financier.


Pourquoi je m’entraîne

Les raisons pour lesquelles je m’entraîne ont changé au fil du temps. Une fois papa, je me suis demandé ce que je voulais offrir à mon fils. Je veux pouvoir répondre présent en ayant toute l’énergie que ça prend pour m’amuser avec lui. Je veux garder le rythme, il grandit vite. Même dans la quarantaine, je veux sentir que j’ai la force pour le protéger. Je veux garder mon âme d’enfant, me tirailler avec lui, le mettre au défi. Je ne prends pas la compétition à la légère avec qui que ce soit, pas même avec mon propre garçon! ;-) Il ne se rend peut-être pas encore compte que son papa en fait autant, mais quand il sera grand, il se souviendra que son père et lui jouaient. Je vais donc continuer de m'entraîner tous les jours.

- Yan Caron, Partenaire-fondateur

En bonus, l’impact sur le cerveau

Avancer en âge n’est pas de tout repos, les responsabilités s’accumulent et le tout vient, bien souvent, avec sa dose de stress. Les vertus de l’activité physique pour la prévention des maladies cardiovasculaires, du diabète et de l’obésité font consensus au sein de la communauté scientifique. On parle un peu moins de l’impact sur la santé mentale, alors que les effets bénéfiques sur l’humeur et les fonctions cognitives sont importants.

L’activité physique est effet associé à des changements psychologiques positifs, ainsi qu’à une réduction des symptômes dépressifs, anxieux et de l’épuisement professionnel. Il a également été observé que l’exercice aérobique aurait un effet similaire aux antidépresseurs auprès de personnes âgées souffrant de dépression majeure.

Les fonctions cognitives sont également de la partie. Une vie plus active aura un impact sur la communication, la perception, la concentration, la mémoire ou l’assimilation de connaissances. Au quotidien, une acuité cognitive plus solide permettra de prendre des décisions plus efficacement dans plus d’un domaine, affaires, vie personnelle, etc.. Certains de ces changements positifs seront immédiats (après une séance), d’autres se construisent sur la durée.

Un article récent de notre entraîneuse, Valérie Lemay, explique plus en détail l’impact de l’entraînement sur le cerveau, cliquer >ici< pour y accéder.


À RETENIR

Il est facile de laisser la vie prendre toute la place et de ne pas prendre soin de sa vie dans le processus. Il faut prendre quelques instants pour se recentrer et choisir le bon chemin. Si vous écoutez votre corps et êtes conscient de vos limites, l'âge ne sera pour vous, ni un problème, ni une excuse.


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